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Belfius Private Portfolio

La vision des gestionnaires

Chaque mois, les gestionnaires étudient les évolutions des marchés et vous expliquent volontiers les différentes stratégies appliquées dans les compartiments. Découvrez ci-dessous leur vision sur les tendances observées en septembre 2024.

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1. Stratégie globale d’allocation d'actifs

1. Les marchés financiers sont dominés par les préoccupations liées à la croissance et les incertitudes politiques, ce qui pèse sur les attentes dans plusieurs domaines et assombrit quelque peu les perspectives.

2. Nous ne partageons pas les anticipations du marché, qui estime que la Fed abaissera ses taux de 100 pb d'ici la fin de l'année – soit au moins 50 pb à l’occasion de l'une des trois dernières réunions du FOMC. Nous nous écartons également de la majorité des prévisions en Europe, où les taux de la BCE devraient baisser davantage qu’anticipé par le marché.

3. En termes de duration, nous maintenons donc une position longue sur la dette européenne, mais neutre sur la dette américaine. Parallèlement, nous sommes neutres sur les actions tout en privilégiant les États-Unis.

4. Nous préférons les marchés développés aux marchés émergents et ciblons, parallèlement au marché américain, les actions britanniques pour leurs caractéristiques défensives.

  • Aux États-Unis, nous sommes exposés à l'ensemble du marché.
  • Les valorisations restent attrayantes au Royaume-Uni avec un potentiel d'expansion des multiples, alors que la BoE prépare une baisse des taux.
  • Au sein de la zone euro, l’ancien commissaire européen, Michel Barnier, a été nommé Premier ministre en France. Cette nomination pourrait limiter l'incertitude politique à court terme, mais le gouvernement sera confronté au vote du budget dès cet automne.
  • Nous sommes tactiquement neutres à l'égard du Japon, menacé par l’appréciation continue du yen et de nouvelles incertitudes politiques.
  • Nous sommes neutres sur les marchés émergents, car la confiance des consommateurs chinois reste fragile et la pression déflationniste persiste.

5. Allocation sectorielle en actions:

  • Nous sommes positifs à l’égard du secteur de la santé. Sur fond de liquidation des stocks excédentaires, les récents résultats indiquent une normalisation quasi complète après le pic de bénéfices lié au COVID.
  • Nous sommes acheteurs du segment de l’immobilier européen, qui devrait bénéficier de la baisse des taux d'intérêt.
  • Nous sommes neutres sur les petites capitalisations et la technologie.

6. Pour ce qui est de l’allocation obligataire, les emprunts d'État constituent une couverture attrayante dans un portefeuille multi-actifs. En outre, un nouveau resserrement des spreads de crédit semble peu probable.

  • Nous privilégions le portage par rapport aux spreads, en mettant l'accent sur les émetteurs de qualité: nous conservons une position longue de duration via l'Allemagne et le Royaume-Uni.
  • Nous sommes neutres sur la duration aux États-Unis.
  • Nous maintenons une exposition minime aux obligations souveraines émergentes, dans un contexte de spreads très étroits.
  • Nous sommes neutres sur les obligations investment grade et high yield, quelle que soit la région de l'émetteur.

7. Nous conservons une exposition à la gestion alternative et à l’or.

2. Stratégie régionale sur les marchés des actions

Nous préférons les marchés développés aux marchés émergents et ciblons, parallèlement au marché américain, les actions britanniques pour leurs caractéristiques défensives.

  • Aux États-Unis, nous sommes exposés à l'ensemble du marché.
  • Les valorisations restent attrayantes au Royaume-Uni avec un potentiel d'expansion des multiples, alors que la BoE prépare une baisse des taux.
  • Au sein de la zone euro, l’ancien commissaire européen, Michel Barnier, a été nommé Premier ministre en France. Cette nomination pourrait limiter l'incertitude politique à court terme, mais le gouvernement sera confronté au vote du budget dès cet automne.
  • Nous sommes tactiquement neutres à l'égard du Japon, menacé par l’appréciation continue du yen et de nouvelles incertitudes politiques.
  • Nous sommes neutres sur les marchés émergents, car la confiance des consommateurs chinois reste fragile et la pression déflationniste persiste.

3. Stratégie obligataire

Nous sommes positifs à l’égard du secteur de la santé. Sur fond de liquidation des stocks excédentaires, les récents résultats indiquent une normalisation quasi complète après le pic de bénéfices lié au COVID.

Nous sommes acheteurs du segment de l’immobilier européen, qui devrait bénéficier de la baisse des taux d'intérêt.

Nous sommes neutres sur les petites capitalisations et la technologie.

Pour ce qui est de l’allocation obligataire, les emprunts d'État constituent une couverture attrayante dans un portefeuille multi-actifs. En outre, un nouveau resserrement des spreads de crédit semble peu probable.

  • Nous privilégions le portage par rapport aux spreads, en mettant l'accent sur les émetteurs de qualité : nous conservons une position longue de duration via l'Allemagne et le Royaume-Uni.
  • Nous sommes neutres sur la duration aux États-Unis.
  • Nous maintenons une exposition minime aux obligations souveraines émergentes, dans un contexte de spreads très étroits.
  • Nous sommes neutres sur les obligations investment grade et high yield, quelle que soit la région de l'émetteur.

4. Stratégie du portefeuille

Notre positionnement reflète notre conviction d'un atterrissage en douceur de l'économie américaine et notre prudence dans un contexte d’incertitude. Au sein des marchés actions, notre perception du contexte général nous conduit à privilégier le marché américain. De ce côté-ci de l'Atlantique, nous préférons les actions britanniques à celles de la zone euro. En termes d’allocation sectorielle, nous surpondérons la santé mondiale pour son côté défensif et l'immobilier européen pour sa sensibilité aux taux, mais restons neutres vis-à-vis de la technologie et des petites capitalisations américaines.

Notre stratégie obligataire acte le fait que la normalisation de l'inflation réactive la corrélation entre actions et obligations, permettant aux obligations sûres d’offrir à nouveau une protection au sein d'un portefeuille diversifié. Nous maintenons une duration longue via les emprunts d’État allemands et britanniques. Parallèlement, nous sommes restés neutres sur les obligations d'entreprise investment grade et plus prudents sur le segment high yield mondial.

5. Commentaire sur la partie action

Aux États-Unis, nous sommes exposés à l'ensemble du marché.

Les valorisations restent attrayantes au Royaume-Uni avec un potentiel d'expansion des multiples, alors que la BoE prépare une baisse des taux.

Au sein de la zone euro, l’ancien commissaire européen, Michel Barnier, a été nommé Premier ministre en France. Cette nomination pourrait limiter l'incertitude politique à court terme, mais le gouvernement sera confronté au vote du budget dès cet automne.

Nous sommes tactiquement neutres à l'égard du Japon, menacé par l’appréciation continue du yen et de nouvelles incertitudes politiques.

Nous sommes neutres sur les marchés émergents, car la confiance des consommateurs chinois reste fragile et la pression déflationniste persiste.

En Chine, l’activité économique demeure fragile et l’évolution des prix reste déflationniste, tandis que la confiance est au plus bas. Des droits de douane supplémentaires pourraient compromettre la poursuite du redressement.

6. Commentaire sur la partie obligataire

Pour la suite, nous resterons attentifs aux mesures entraînant une hausse des droits de douane et un resserrement du marché de l'emploi aux États-Unis, qui se traduiraient par une nouvelle poussée de l'inflation ou une envolée des impôts et pénaliseraient la croissance.

La redéfinition des priorités de la politique économique américaine dans le sillage des élections à la Maison Blanche pourrait affecter le rythme et l’ampleur de l’assouplissement monétaire.

Les risques géopolitiques qui menacent la croissance mondiale restent orientés à la baisse avec la poursuite de la guerre en Ukraine, le retour potentiel de droits de douane dissuasifs et la situation au Moyen-Orient.

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