2. Stratégie du portefeuille
Nous avons une position neutre sur le crédit, préférons les échéances plus courtes et privilégions la qualité et la liquidité. En ce qui concerne l'allocation sectorielle, le portefeuille est réparti à raison de 70%/30% entre les valeurs financières et un ensemble diversifié de valeurs non financières. Nous avons maintenu une surpondération sur les banques de premier rang (environ 72% du fonds). Au sein des non-financières, nous avons principalement surpondéré les industries, les services aux collectivités, les voyages et les loisirs, ainsi que les soins de santé. Nous avons une faible exposition à la partie à 3-5 ans pour éviter la volatilité. Nous avons saisi des opportunités sur la dette bancaire subordonnée, avec une faible volatilité et une bonne visibilité sur sa durée de vie restante. Enfin, nous sommes défensifs sur les entreprises purement italiennes et espagnoles.
3. Commentaire sur la partie obligataire
Hausse de l'inflation via le commerce et les salaires: les pressions liées aux droits de douane ou une reprise de la hausse des salaires pourraient freiner la désinflation et contraindre la Fed à retarder, voire à annuler ses mesures d'assouplissement monétaire. Ce décalage entre les anticipations du marché et les actions de la banque centrale pourrait entraîner des ajustements dans toutes les classes d'actifs.
Incertitude entourant la politique économique américaine: une politique commerciale erratique et un budget expansionniste risquent de miner la confiance dans le leadership financier des États-Unis et le dollar.
Fragilité géopolitique: les tensions au Moyen-Orient et la confrontation sino-américaine pourraient peser sur les chaînes logistiques mondiales, les prix de l'énergie et le moral des investisseurs.
Déception sur le front des bénéfices: la croissance des bénéfices ralentit des deux côtés de l’Atlantique, les projections étant menacées par la faiblesse de la demande et les perturbations commerciales. Les marchés pourraient sous-estimer le ralentissement à venir.