Belfius graphic element

Belfius Private Portfolio

La vision des gestionnaires

Chaque mois, les gestionnaires étudient les évolutions des marchés et vous expliquent volontiers les différentes stratégies appliquées dans les compartiments. Découvrez ci-dessous leur vision sur les tendances observées en mars 2025.

Equities Global Infrastructure

1. Stratégie globale d’allocation d'actifs

1. Notre stratégie cross-asset reflète une position plus prudente dans l’ensemble des secteurs et des classes d'actifs. Ce changement implique un rééquilibrage consistant à réduire le poids relatif des marchés américains. Notre exposition aux actions a déjà diminué quelque peu, notamment aux États-Unis, où les prévisions de croissance et le sentiment sont devenus plus défensifs. Sur les marchés obligataires, la stratégie privilégie désormais les actifs plus sûrs.

2. Actions:

  • Nous sous-pondérons les actions américaines, car l’incertitude politique et les menaces sur la croissance pourraient mettre fin à «l'exceptionnalisme américain». Les tensions commerciales, la situation budgétaire et les contraintes de la politique monétaire pèsent sur les prévisions de bénéfices des entreprises, tandis que le niveau élevé des valorisations laisse peu de marge d'erreur.
  • En revanche, les actions européennes pourraient bénéficier d'une inflexion de la politique budgétaire et certains marchés émergents offrent des opportunités. Le risque de guerre commerciale tempère néanmoins les perspectives. Nous sommes neutres à l'égard des marchés européens et émergents, mais avec quelques nuances. Nous privilégions la Chine par rapport à l'Inde, car les investisseurs se repositionnent massivement sur le marché chinois.
  • Positionnement neutre à l’égard du Japon.

3. Secteurs:

  • Nous restons sélectifs et privilégions les secteurs aux bénéfices stables tout en réduisant l'exposition aux secteurs sensibles au risque de ralentissement, une décision qui s'inscrit dans un environnement de fin de cycle où le positionnement défensif devient essentiel.
  • Aux États-Unis, nous réduisons notre exposition aux services financiers, car les inquiétudes liées à la croissance, l'incertitude politique et la prudence de la Fed pèsent sur les perspectives de bénéfices du secteur. Le ralentissement de la croissance des prêts et le resserrement des conditions de crédit pourraient menacer la rentabilité.
  • Aux États-Unis comme en Europe, nous privilégions la consommation courante pour ses caractéristiques défensives, le secteur bénéficiant d’une résilience de la demande et d’un solide pouvoir de fixation des prix. En outre, ces entreprises ont tendance à surperformer en période de ralentissement de la croissance et de volatilité accrue. La consommation courante européenne devrait bénéficier de son exposition internationale, de sa résilience face aux droits de douane et des éventuels effets positifs d’une relance budgétaire. Ses acteurs offrent une certaine stabilité dans un contexte d'incertitude géopolitique et économique.

4. Sur les marchés obligataires, les actifs plus sûrs suscitent un intérêt croissant. Nous restons positifs sur la duration, car le ralentissement de la croissance et l'incertitude politique soutiennent la demande d'obligations de qualité.

5. Obligations souveraines:

  • Nous relevons à neutre la note des bons du Trésor américain, car les risques pesant sur la croissance, les tensions commerciales et l’attentisme de la Fed renforcent leur statut de valeur refuge. Alors que la politique monétaire reste réactive et les pressions inflationnistes modérées, les rendements peuvent encore baisser.
  • De leur côté, les emprunts d’État européens sont soutenus par une BCE accommodante et des mesures de relance budgétaire.

6. Crédit:

  • Nous restons neutres vis-à-vis du segment investment grade.
  • La baisse du haut rendement européen et américain incite à la prudence: les investisseurs réduisent leur exposition au risque de crédit, qui augmente sur fond d'incertitude économique et de ralentissement. Si les spreads restent plutôt étroits, la détérioration des fondamentaux, les pressions potentielles sur les bénéfices et l'incertitude politique – en particulier aux États-Unis – rendent le couple rendement/risque moins attrayant.

7. Nous maintenons une allocation neutre sur la dette émergente.

8. Les stratégies alternatives jouent un rôle de diversification crucial.

9. Les taux de change resteront incontournables dans les négociations commerciales et la dynamique générale des marchés:

  • Nous rééquilibrons notre exposition à la parité EUR/USD.
  • Le yen pourrait s'apprécier davantage, en réponse à la hausse des taux ou grâce à son statut de valeur refuge.

2. Stratégie régionale sur les marchés des actions

Actions:

  • Nous sous-pondérons les actions américaines, car l’incertitude politique et les menaces sur la croissance pourraient mettre fin à «l'exceptionnalisme américain». Les tensions commerciales, la situation budgétaire et les contraintes de la politique monétaire pèsent sur les prévisions de bénéfices des entreprises, tandis que le niveau élevé des valorisations laisse peu de marge d'erreur.
  • En revanche, les actions européennes pourraient bénéficier d'une inflexion de la politique budgétaire et certains marchés émergents offrent des opportunités. Le risque de guerre commerciale tempère néanmoins les perspectives. Nous sommes neutres à l'égard des marchés européens et émergents, mais avec quelques nuances. Nous privilégions la Chine par rapport à l'Inde, car les investisseurs se repositionnent massivement sur le marché chinois.
  • Positionnement neutre à l’égard du Japon.
  • Nous restons sélectifs et privilégions les secteurs aux bénéfices stables tout en réduisant l'exposition aux secteurs sensibles au risque de ralentissement, une décision qui s'inscrit dans un environnement de fin de cycle où le positionnement défensif devient essentiel.
  • Aux États-Unis, nous réduisons notre exposition aux services financiers, car les inquiétudes liées à la croissance, l'incertitude politique et la prudence de la Fed pèsent sur les perspectives de bénéfices du secteur. Le ralentissement de la croissance des prêts et le resserrement des conditions de crédit pourraient menacer la rentabilité.
  • Aux États-Unis comme en Europe, nous privilégions la consommation courante pour ses caractéristiques défensives, le secteur bénéficiant d’une résilience de la demande et d’un solide pouvoir de fixation des prix. En outre, ces entreprises ont tendance à surperformer en période de ralentissement de la croissance et de volatilité accrue. La consommation courante européenne devrait bénéficier de son exposition internationale, de sa résilience face aux droits de douane et des éventuels effets positifs d’une relance budgétaire. Ses acteurs offrent une certaine stabilité dans un contexte d'incertitude géopolitique et économique.

3. Stratégie du portefeuille

Au sein des infrastructures essentielles, les infrastructures énergétiques nord-américaines ont surperformé, gagnant 16% ce trimestre. Les entreprises ont bénéficié de l'évolution du marché de l'énergie, où les tendances de la demande d'électricité soulignent le rôle essentiel du gaz naturel dans la production d'électricité, améliorant ainsi les perspectives des entreprises positionnées pour capitaliser sur des opportunités d'expansion très rentables.

Les sociétés de transport d'Asie-Pacifique et d'Europe ont progressé respectivement de 6% et de 2%. L'aéroport d'Auckland a mené le groupe, bondissant de 17% après la vente largement anticipée de la participation du Conseil d'Auckland.

Les sociétés américaines et européennes de tours de téléphonie mobile ont été faibles, reculant respectivement de 19% et de 14%, dans un contexte de faible activité de location et de taux d'intérêt toujours élevés. Les entreprises européennes de services aux collectivités ont également été pénalisées, avec une baisse de 12%. Les actions européennes au sens large ont été confrontées à l'instabilité politique sur les marchés clés que sont l'Allemagne et la France.

Ce texte présente un caractère purement informatif. Aucun droit ne découle de son contenu. Il ne constitue pas une offre d'achat ou de vente d'un ou plusieurs instruments financiers, ni un conseil en investissement ou une recommandation d'investissement, et il ne confirme aucune transaction. Bien que Belfius Banque sélectionne soigneusement les données et sources mentionnées dans cet texte, des erreurs ou omissions ne peuvent a priori pas être exclues. Belfius Banque ne garantit en aucun cas l'exhaustivité des informations contenues dans cet texte et n'assume aucune responsabilité résultant d'une représentation incorrecte ou incomplète de ces informations. Belfius Banque ne peut être tenue responsable de dommages directs ou indirects résultant de l'utilisation de cet texte. Les droits de propriété intellectuelle de Belfius Banque doivent être respectés à tout moment. Le contenu de cet texte ne peut être reproduit sans l'accord écrit préalable de Belfius Banque.

Attention: Les performances passées, les simulations de performances passées et les prévisions de performances futures d'un instrument financier, d'un indice financier ou d'un service d'investissement ne sont pas des indicateurs fiables des performances futures. Les performances brutes peuvent être impactées par des commissions, frais et autres charges. Les performances exprimées dans une autre devise que celle du pays de résidence de l'investisseur subissent les fluctuations du taux de change, ce qui peut avoir un impact positif ou négatif sur les résultats. Si cet texte fait référence à un traitement fiscal particulier, une telle information dépend de la situation individuelle de chaque investisseur et peut faire l'objet de modifications.

Ce texte ne constitue pas de la recherche en investissements telle que définie à l'article 36 (1) du Règlement délégué (UE) 2017/565. Belfius Banque souligne que ces informations n'ont pas été élaborées conformément aux dispositions légales arrêtées pour promouvoir l'indépendance de la recherche en investissements, et qu'elle n'est soumise à aucune interdiction prohibant l'exécution de transactions avant la diffusion de la recherche en investissements.