1. Stratégie globale d’allocation d'actifs
1. Nous restons confiants envers les actions des marchés développés et renforçons la surpondération de la technologie américaine, mais réduisons notre exposition aux marchés de la zone euro (et plus particulièrement aux banques). La décision du président français Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale en réaction au résultat des élections au Parlement de l’UE a accru la volatilité des actifs français et européens. Face à la montée de l'incertitude politique, une prime de risque plus élevée semble justifiée.
2. Nos convictions sur les marchés boursiers sont les suivantes:
- Légère surpondération des actions américaines. Légère surpondération des marchés développés hors États-Unis (Europe, Royaume-Uni et Japon).
- Au Japon, la sortie d'une déflation de plusieurs décennies et le succès des réformes concernant la gouvernance d'entreprise devraient faire plus que compenser l’impact du durcissement relatif de la politique monétaire.
3. Allocation obligataire:
- Nous préférons le portage aux spreads, en ciblant les émetteurs de qualité. Nous dégradons les obligations européennes périphériques à neutre.
- Nous avons exploité un point d'entrée attrayant sur les bons du Trésor américain, les rendements étant remontés à 4,7% en avril.
- Nous conservons une exposition minime aux obligations souveraines émergentes, dans un contexte de spreads étroits et de dollar fort.
- Nous sommes neutres sur les obligations investment grade et high yield, quelle que soit la région de l'émetteur.
4. Notre stratégie de change favorise les devises liées aux matières premières sur fond de reprise du cycle manufacturier mondial, tandis que nous avons réduit notre position longue sur le yen, car la BoJ semble trop prudente.
5. Relativement décorrélés des actifs traditionnels, les investissements alternatifs devraient bien se comporter. Nous conservons en outre une position sur l’or.
2. Stratégie régionale sur les marchés des actions
Légère surpondération des actions américaines. Légère surpondération des marchés développés hors États-Unis (Europe, Royaume-Uni et Japon).
Au Japon, la sortie d'une déflation de plusieurs décennies et le succès des réformes concernant la gouvernance d'entreprise devraient faire plus que compenser l’impact du durcissement relatif de la politique monétaire.
3. Stratégie du portefeuille
Notre scénario central prévoit un pic des taux d'intérêt et une période prolongée d'inflation élevée, que nous considérons comme un catalyseur favorable aux infrastructures essentielles.
Les baisses de taux d'intérêt attendues devraient soutenir positivement le secteur, ce qui réaffirme notre confiance dans ses perspectives.
Malgré le sentiment négatif qui prévaut à l'égard de la plupart des segments de l'infrastructure essentielle, nous estimons que l'écart entre les fondamentaux et l'inflation est important.
Nous estimons que le profil risque/récompense actuel est attrayant, avec des opportunités prometteuses de tirer parti de thèmes séculaires tels que la transition énergétique et le développement durable et la demande pour les nouvelles technologies de l'IA, qui, selon nous, sont en train de se développer.
Compte tenu de ces facteurs, nous maintenons nos perspectives optimistes à long terme pour Essential Infrastructure et continuons à détenir un portefeuille entièrement investi, en capitalisant sur le sentiment négatif à court terme.