1. Stratégie globale d’allocation d'actifs
1. Les turbulences politiques des deux côtés de l'Atlantique nous ont incités à réduire nos positions depuis mi-juillet et nous sommes désormais neutres.
2. La récente correction des marchés boursiers et obligataires, déclenchée par les craintes de récession aux États-Unis et la hausse des taux de la Banque du Japon, semble excessive. Nous restons néanmoins neutres, car il est peu probable que les marchés se redressent rapidement, sachant qu’une accélération du dénouement des opérations de portage susciterait un pic de volatilité sur les marchés.
3. Nous préférons les marchés développés aux marchés émergents, en particulier les actions américaines et britanniques, plus défensives. Nous sommes tactiquement neutres à l'égard du Japon, qui devrait souffrir d'un nouveau renforcement du yen.
- Aux États-Unis, la saison des résultats du deuxième trimestre est encourageante, mais le secteur technologique semble en perte de vitesse. Nous avons donc pris nos profits et détenons une position neutre sur le secteur.
- Les valorisations restent attrayantes au Royaume-Uni avec un potentiel d'expansion des multiples, alors que la BoE prépare une baisse des taux.
- Au Japon, la sortie d'une déflation de plusieurs décennies et le succès des réformes concernant la gouvernance d'entreprise devraient faire plus que compenser l’impact du durcissement relatif de la politique monétaire. Mais le dénouement des stratégies de portage pèse sur les marchés.
- En zone euro, si les risques de dérapage en France ont diminué, l’incertitude politique persiste après la victoire surprise de l'alliance de gauche et l’émergence d’un Parlement sans majorité. Une prime de risque plus élevée demeure dès lors justifiée.
4. Allocation sectorielle en actions:
- Compte tenu de la volatilité actuelle, nous avons accru le poids des titres défensifs au sein de nos portefeuilles.
- Nous avons ainsi renforcé notre position sur le secteur de la santé. Sur fond de liquidation des stocks excédentaires, les résultats du deuxième trimestre indiquent une normalisation quasi complète après le pic de bénéfices lié au COVID. En revanche, nous avons réduit notre allocation aux petites capitalisations, qui pourraient souffrir d'une pénurie de liquidités en août si de nouvelles tensions émergent sur les marchés.
5. Pour ce qui est de l’allocation obligataire, le contexte d'assouplissement monétaire et d'incertitude accrue fait des emprunts d'État un investissement susceptible de jouer un rôle de couverture dans un portefeuille multi-actifs. En outre, un nouveau resserrement des spreads de crédit semble peu probable:
- Nous privilégions le portage par rapport aux spreads, en mettant l'accent sur les émetteurs de qualité: nous conservons une position longue de duration via l'Allemagne et le Royaume-Uni.
- Nous sommes neutres sur la duration aux États-Unis.
- Nous conservons une exposition minime aux obligations souveraines émergentes, dans un contexte de spreads très étroits.
- Nous sommes neutres sur les obligations investment grade et high yield, quelle que soit la région de l'émetteur.
6. Nous conservons une exposition à la gestion alternative et à l’or.
2. Stratégie régionale sur les marchés des actions
Nous préférons les marchés développés aux marchés émergents, en particulier les actions américaines et britanniques, plus défensives. Nous sommes tactiquement neutres à l'égard du Japon, qui devrait souffrir d'un nouveau renforcement du yen.
- Aux États-Unis, la saison des résultats du deuxième trimestre est encourageante, mais le secteur technologique semble en perte de vitesse. Nous avons donc pris nos profits et détenons une position neutre sur le secteur.
- Les valorisations restent attrayantes au Royaume-Uni avec un potentiel d'expansion des multiples, alors que la BoE prépare une baisse des taux.
- Au Japon, la sortie d'une déflation de plusieurs décennies et le succès des réformes concernant la gouvernance d'entreprise devraient faire plus que compenser l’impact du durcissement relatif de la politique monétaire. Mais le dénouement des stratégies de portage pèse sur les marchés.
- En zone euro, si les risques de dérapage en France ont diminué, l’incertitude politique persiste après la victoire surprise de l'alliance de gauche et l’émergence d’un Parlement sans majorité. Une prime de risque plus élevée demeure dès lors justifiée.
3. Stratégie du portefeuille
Bien qu'il soit encourageant de voir un mois positif pour les infrastructures essentielles, la récente volatilité du marché tempère quelque peu notre enthousiasme. Le marché peut réagir rapidement et sévèrement aux dernières données sur l'inflation ou aux déclarations publiques d'un responsable de la Réserve fédérale. Malgré cette volatilité incontrôlable, les fondamentaux des entreprises dans lesquelles nous investissons - et que nous pouvons contrôler - restent solides. Les valorisations sont attrayantes selon diverses méthodologies, les performances opérationnelles ont dépassé les attentes et des opportunités de croissance émergent dans plusieurs domaines passionnants.
L'engouement pour l'IA a gagné non seulement le secteur de l'électricité, mais aussi celui du gaz naturel, car il devient de plus en plus évident que le gaz naturel jouera un rôle crucial dans l'alimentation des centres de données. La production nucléaire étant limitée et les énergies renouvelables nécessitant un approvisionnement stable en électricité lorsque l'énergie éolienne et l'énergie solaire chutent, le gaz naturel est vital.