BeLoved Bond.
Notre obligation avec du
Un taux attractif sur un an pour votre épargne. Et un impact sociétal.
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Les souscriptions de cette obligation ont été clôturées. Il n'est donc plus possible de souscrire cette obligation.
Ce produit émis sous la forme de « Social Bond » pourrait ne pas répondre aux attentes spécifiques des investisseurs recherchant une exposition aux actifs sociaux et pourrait ne pas respecter les futures orientations et/ou critères réglementaires ou législatifs relatifs aux objectifs de performance sociale, durable ou autres, bénéficiant d'un label équivalent. Ce produit n’est pas un « European Green Bond » cf. Règlement (UE) 2023/2631 relatif aux European Green Bonds.
Code ISIN: BE6355626894
Durée du produit: 1 an (07/10/2025)
Prix d'émission: 100%
À l'échéance finale, vous avez droit à un remboursement de 100% du capital investi en EUR. En cas de faillite ou risque de faillite de l'émetteur et/ou du garant, imposé par l'autorité de résolution pour éviter la faillite, vous courez le risque de ne pas récupérer les sommes auxquelles vous avez droit et de perdre le montant investi.
Coupon fixe annuel
Du 16-09-2024 09h au 30-09-2024 21h inclus (sauf clôture anticipée).
Plus d'infos sur belfius.be/categoriesdeproduits.
Durée: 1 an (du 07-10-2024 au 07-10-2025).
L'obligation Belfius Financing Company (LU) Fixed Rate Be=Loved Bond 10/2024-10/2025 3,10% vous donne droit à un coupon préalablement connu de 3,10% sur une base annuelle (2,17% après déduction du précompte mobilier de 30%).
À l'échéance finale, vous avez droit au remboursement intégral du capital investi ainsi qu'au versement du coupon, calculé pour une période de 12 mois (brut 3,10%, net 2,17%).
En cas de faillite ou en cas de restructuration (p. ex. bail-in) de l'émetteur et/ou du garant en vertu de la directive 2014/59/UE, vous courez le risque de ne pas récupérer les sommes auxquelles vous avez droit et de perdre la totalité ou une partie du montant initialement investi. Vous trouverez plus d'informations dans la rubrique «Risques».
Ce produit a été développé dans le cadre du Belfius Social Bond Framework. Un montant égal au produit net de cette obligation sera utilisé pour (re)financer des prêts et des investissements dans des projets sociaux qui devraient avoir un impact social en Belgique et également pour promouvoir la stratégie de développement durable de Belfius conformément au Belfius Social Bond Framework. Ce produit offre à l'investisseur la perspective d’un rendement fixe sous la forme d’un coupon fixe.
Belfius a mis en place un Social Bond Framework (le « Framework ») en accord avec les Social Bond Principles – édition 2023 ("SBP") édictés par l’ICMA (International Capital Market Association). Ce dernier a été structuré autour des 4 principes de base des SBP et inclut également un engagement de la part de Belfius en terme de revue externe.
Le Framework de Belfius est donc articulé autour des 5 catégories ci-dessous:
Utilisation des fonds
Processus de Sélection et d’Evaluation des Actifs Sociaux
Gestion des fonds
Reporting
Revue Externe
Belfius suit également de près les évolutions régulatoires en matière d’obligation sociale et adaptera son Framework le cas échéant.
1. Utilisation des fonds
Ce Framework permet à Belfius d’émettre des obligations sociales. Un montant équivalent au produit de l’émission d'obligations sociales sera utilisé exclusivement pour financer et/ou refinancer, en tout ou en partie, des prêts et des investissements réalisés par Belfius dans des projets et/ou des actifs faisant partie des Catégories Eligibles suivantes:
Accès aux services essentiels – Enseignement;
Accès aux services essentiels – Soins de santé;
Logements abordables;
Progrès socio-économique et autonomisation.
En accord avec la stratégie de durabilité de Belfius, les Critères d’Eligibilité développés dans ce Framework contribuent directement à la réalisation d’objectifs de développement durable spécifiques. Les Actifs Sociaux Eligibles sélectionnés doivent respecter les Critères d’Eligibilité explicités ci-dessous.
| Catégorie Eligible | Critères d’Eligibilité | Groupe cible | Bénéfice social | Objectif de Développement Durable (ODD) de l’ONU |
|---|---|---|---|---|
|
Accès aux services essentiels –
Enseignement |
|
Grand public, pour l'accès aux établissements scolaires publics et privés gratuits | Réduction des inégalités en matière d’éducation |
|
|
Accès aux services essentiels –
Soins de santé |
|
|
Réduction des inégalités en matière de santé |
|
| Logements abordables |
|
Agences gouvernementales fournissant des crédits hypothécaires sociaux et des logements sociaux sur le marché locatif | Réduction des inégalités |
|
| Progrès Socio-économique et autonomisation |
|
Les CPAS. Ces organismes sont chargés de fournir des services sociaux à la population vulnérable et d'en assurer le bien-être. En Belgique, ils relèvent de la responsabilité des communes. | Amélioration de l’inclusion économique et sociale |
|
2. Processus de Sélection et d’Evaluation des Actifs Sociaux
Le processus de Sélection et d’Evaluation des Actifs Sociaux Eligibles potentiels s’articule comme suit:
Les métiers commerciaux de Belfius et/ou le département Structured Finance procéderont à une présélection des Actifs Sociaux Eligibles, sur la base des Critères d'éligibilité énoncés au point 1 ci-dessus. Sur la base des Actifs Sociaux Eligibles sélectionnés par les métiers commerciaux et/ou le département Structured Finance, le Green & Social Bond Committee déterminera si les actifs existants et nouveaux constituent des Actifs Sociaux Eligibles. Le Green & Social Bond Committee examinera et approuvera l'allocation du produit de l’émission des obligations sociales aux Actifs Sociaux Eligibles.
3. Gestion des fonds
Les Actifs Sociaux Eligibles seront sélectionnés sur base des Critères d’Eligibilité et du Processus de Sélection et d’Evaluation explicités ci-dessus. Belfius s'efforcera, au fil du temps, de maintenir un montant global d'Actifs Sociaux Eligibles dans un portefeuille (« Portefeuille Social ») qui correspond ou dépasse l'encours net des obligations sociales émises au titre du Social Bond Framework.
Belfius marquera individuellement tous les Actifs Sociaux Eligibles dans ses systèmes informatiques internes. Si un actif arrive à maturité, est remboursé ou ne satisfait plus aux Critères d’Eligibilité, Belfius fera de son mieux pour le remplacer par un autre Actif Social Eligible. Sur une base trimestrielle, le Green & Social Bond Committee vérifiera que suffisamment d’Actifs Sociaux Eligibles sont disponibles dans le Portefeuille Social pour correspondre à l'encours net des obligations sociales.
Belfius entend allouer le montant total du produit d’une obligation sociale immédiatement après son émission.
Si, à l’avenir, il restait des montants non-alloués, ceux-ci seraient investis dans les portefeuilles de trésorerie (conformément aux politiques internes de Belfius).
4. Reporting
Chaque année, Belfius publiera un rapport dans la section Green & Social Bond de son site web consacrée aux obligations vertes et sociales, qui détaillera l'allocation du produit net de l’émission des obligations sociales et l'impact social positif des Actifs Sociaux Eligibles inclus dans son Portefeuille Social. Ce rapport sera mis en ligne au plus tard un an après l'émission de la première obligation sociale de Belfius.
4.1. Reporting sur l’allocation des fonds (Allocation Report)
Belfius publiera un rapport annuel sur l'utilisation du produit net de l’émission des obligations sociales aussi longtemps qu'une obligation sociale est en circulation. Ce rapport présentera en détail :
(i) Le montant total d’obligations sociales émises; (ii) Le Portefeuille Social, accompagné d’une répartition par Catégorie Eligible; (iii) Le solde des montants non affectés, le cas échéant.
4.2. Reporting sur l’impact (Impact Report)
Belfius entend rendre compte chaque année de l'impact social du Portefeuille Social au niveau global. Belfius produira un rapport sur les indicateurs d'impact social positif potentiels, tels que «nombre d’étudiants, lits d’hôpitaux, nombre de logements, etc» ventilés par Catégorie Eligible, compte tenu des informations disponibles.
5. Revue Externe
5.1. Opinion indépendante
Belfius a désigné un fournisseur externe indépendant, Sustainalytics, expérimenté et qualifié dans le domaine de la durabilité qui a pour mission de vérifier et de valider la durabilité du Framework de Belfius ainsi que son alignement avec les SBP 2023 de l’ICMA. Sustainalytics a publié un rapport d’avis externe (Second Party Opinion) dans le cadre duquel, les éléments suivants ont été vérifiés: (i) L’alignement du Framework de Belfius avec les Social Bond Principles 2023, tels qu’administrés par l’ICMA; (ii) La crédibilité et les impacts positifs an-ticipés de l’utilisation des fonds; (iii) L’alignement de la stratégie de développement durable de l’émetteur, de la performance et de la gestion des risques en matière de développement durable par rapport à l’utilisation des fonds.
En ce qui concerne l’analyse de l’utilisation des fonds, Sustainalytics s’est basé sur sa Taxonomie interne (version 1.15) qui se base sur les pratiques de marchés et l’expertise qu’a Sustainalytics en tant que fournisseur de recherche ESG.
Ce rapport d’opinion du 22/03/2024 ainsi que la conclusion de Sustainalytics sont disponibles dans la section Green & Social Bond du site internet de Belfius (Green & Social Bonds - Debt Issuance - Belfius)
5.2. Vérification
Belfius commandera chaque année, au plus tard un an après l'émission de sa première obligation sociale et jusqu'à échéance de celle-ci, un rapport d'assurance limitée sur l'allocation du produit des émissions d’obligations sociales à son Portefeuille Social auprès d'un auditeur externe indépendant. Ce rapport d’assurance (Limited Assurance Report) sera disponible sur la page Green & Social Bond du site internet de Belfius (Green & Social Bonds - Debt Issuance - Belfius)
Vous trouverez plus d'informations sur les obligations sociales et le cadre politique des obligations sociales dans la section Belfius Social Bond Framework - mars 2024 via le lien ci-dessous.
https://www.belfius.be/about-us/fr/investisseurs/debt-issuance/green-social-bonds/social-bonds
Coupure minimum: 1 000 EUR
Risques liés aux obligations définies comme «Obligations sociales»
Les obligations émises comme « Obligations sociales » peuvent ne pas répondre aux attentes spécifiques des investisseurs en quête d’exposition à des actifs sociaux et ne pas être conformes aux directives et/ou critères réglementaires ou législatifs futurs concernant des objectifs de prestation sociale, durable ou autre, avec un label équivalent. Aucune certitude ne peut être donnée que les Obligations sociales ou les activités/projets qu’elles (re)financent généreront les résultats attendus initialement par Belfius Banque SA. Pour des raisons indépendantes de la volonté de Belfius Banque SA ou que Belfius Banque SA n’a pu anticiper, il est possible que les montants nets récoltés ne soient pas ou seulement partiellement affectés aux projets sociaux prévus. Tout manquement à imputer les fonds nets provenant de l’émission des Obligations sociales à des actifs sociaux et/ou tout manquement à rencontrer ou continuer à rencontrer au travers de ces Obligations sociales les besoins d’investissement de certains investisseurs axés sur le développement durable, peut influencer négativement la valeur des Obligations sociales.
Vous trouverez plus d’informations sur ce risque au point 2.3.2.9. du prospectus et dans les Final Terms du produit.
Risque de crédit
En cas de faillite ou de restructuration (p. ex. bail-in) de l’émetteur ou du garant, en vertu de la directive 2014/59/UE, vous courez le risque que le capital initialement investi ne soit remboursé que partiellement, voire pas du tout, à l'échéance. Dans ce cas, vous courez également le risque qu’un ou plusieurs coupons annuels ne soient pas payés. Si Belfius Banque est confrontée à de graves problèmes de solvabilité, l'organe de contrôle peut imposer une restructuration afin d'éviter la faillite. Dans ce cas, les obligations peuvent, sur décision de l'organe de contrôle, être entièrement ou partiellement annulées ou être converties en instruments de capitaux propres (actions) (lesdits ‘Bail-in’). De ce fait, même sans que l’émetteur ou le garant tombe effectivement en faillite, vous courez le risque de ne pas pouvoir récupérer des montants auxquels vous avez droit et de perdre entièrement ou partiellement le capital investi. L’exercice d'une mesure de résolution par l’organe de contrôle en vertu de la directive 2014/59/UE peut aussi porter sur la garantie fournie par Belfius Banque et avoir pour conséquence que vous ne puissiez pas invoquer la garantie fournie par Belfius Banque.
Le remboursement du montant initial investi et le paiement des intérêts ne dépendent pas directement de la performance du portefeuille d’actifs sociaux éligibles. Cette obligation n'est pas une « obligation sécurisée ». En cas de faillite ou de bail-in de l'émetteur ou du garant, l'investisseur ne peut pas faire appel aux actifs sociaux financés par cette émission.
Risque de liquidité
Cette obligation ne sera pas cotée sur un marché réglementé. En l’absence de marché actif d’acheteurs et de vendeurs indépendamment de l’émetteur, vous courez le risque de ne pouvoir vendre le produit avant l’échéance finale. Belfius Banque a l’intention d’assurer la liquidité, d’une part, par le biais de prix d’achat et de vente et, d’autre part, en se portant acquéreur, sauf circonstances exceptionnelles. L’investisseur qui voudrait revendre ses titres avant l’échéance finale devra les vendre au prix déterminé par Belfius Banque en fonction des paramètres de marché du moment (voir «risque de fluctuation du prix de l’obligation») qui pourraient conduire à un prix inférieur au prix d’émission. En cas de vente avant l’échéance finale, des taxes (voir rubrique ‘Fiscalité’) et des frais de courtage de maximum 0,60% seront imputés, ainsi que des frais supplémentaires de maximum 0,75% sur la valeur du produit calculée par Belfius Banque (voir rubrique ‘Coûts’).
Risque de fluctuation du prix de l’obligation (risque de marché)
Le prix de cette obligation fluctuera en fonction de paramètres de marché tels que les taux d’intérêt, la volatilité des marchés et la santé financière de l’émetteur et du garant. En vendant anticipativement, le rendement actuariel obtenu peut différer en fonction du prix de vente fixé à cette date-là.
Risque d’inflation
Si l’inflation reste positive au cours des prochaines années, le rendement réel peut être négatif. Ce risque est d’autant plus grand en cas d’inflation élevée, comme c’est actuellement le cas.
Vous trouverez de plus amples informations sur les différents risques dans le prospectus ou sur belfius.be/risques-investissements
Frais inclus dans le prix d'émission
Frais uniques: pas d'application.
Frais courants: tous les frais courants liés à la gestion et à la distribution de ce produit et déduits de sa valeur au cours de la durée de l’investissement. Ces frais pourraient évoluer à la hausse comme à la baisse en fonction de l’évolution des conditions de marché pendant la période de souscription. Le montant total des frais inclus dans le prix d’émission ne dépassera toutefois pas 1,00% par an ou 1,00% (1,00% x 1 an) au maximum de la valeur nominale du montant souscrit si ce produit est détenu dans le portefeuille jusqu’à l’échéance finale.
À titre indicatif: à la date du 11/09/2024, ces frais s’élevaient à 0,00% par an, soit un total de 0,20% si ce produit est détenu dans le portefeuille jusqu’à l’échéance finale.
Coût total en cas de conservation jusqu'à l'échéance
Pourcentage maximal: 1,00% (pourcentage indicatif: 0,20%) (inclus dans le prix d’émission) sur toute la durée de 1 an.
Commission de placement
Aucune
Remboursement à l'échéance finale
Pas de frais.
Vente avant l'échéance finale
Les frais de sortie suivants sont dus (voir «Risque de liquidité» sous la rubrique «Risques») :
Des frais supplémentaires de maximum 0,75% sur la valeur du produit calculée par Belfius Banque.
Droits de garde dossier-titres
Non
Avant de prendre la décision d'investir, veuillez prendre connaissance du prospectus de base du 21/05/2024, et de tous les suppléments futurs éventuels (ces suppléments sont insérés à la fin du prospectus de base, approuvés par la FSMA) ainsi que du résumé, des Finals Terms et, pour les titres de créance structurés, du document d'informations clés (Key Information Document, KID).
En cas de publication d'un supplément, les investisseurs ayant déjà souscrit le produit ont le droit de résilier leur souscription pendant 2 jours ouvrables. Plus d'informations sur votre droit de rétractation sont disponibles sur belfius.be/informations-investisseurs. L'approbation du prospectus par la FSMA ne peut pas être considérée comme une recommandation de ce produit.
Information importante relative à l'investissement
Cet instrument s'adresse aux investisseurs qui ont une connaissance ou une expérience suffisante pour évaluer, au regard de leur situation financière, les avantages et les risques d'investir dans cet instrument. (Situation le 02/09/2024).
«Il est nécessaire aujourd’hui de se coordonner de la façon la plus optimale au bénéfice des patients»
Marc De Paoli,
Administrateur délégué
LIÈGE
Quelle était votre volonté en créant l’ICAB?
"Il faut savoir que le CHU de Liège est l’un des 3 hôpitaux académiques francophones (avec Erasme et Woluwé) et à ce titre, il a comme mission, les soins bien sûr, mais aussi l’enseignement et la recherche. De par cette vocation, nous nous intéressons aux pathologies plus rares et entretenons beaucoup d’innovations sur ce qui concerne l’oncologie et le cancer. Nous avons donc voulu créer un lieu dédié à tout ce qui touche à la prise en charge des patients atteints d’un cancer: l’ICAB, l’Institut de Cancérologie Arsène Burny. On y retrouve les soins, consultations, recherche, technologies, laboratoires, formations et toutes les disciplines qui encadrent le parcours des malades. Nous avons souhaité accorder une importance aux soins tant sur le plan physique que mental, notamment avec le centre Oasis qui veille au bien-être de chacun. Avec l’ICAB, nous pouvons désormais offrir un accompagnement complet à nos patients grâce à une prise en charge pluridisciplinaire au même endroit, en veillant à leur bien-être, en intégrant également leurs proches et en améliorant la qualité de travail du personnel."
Qu’est-ce que la création de l’ICAB vous a apporté?
"De la modernité, davantage d’efficacité et plus de sens et de bien-être au travail. Au niveau infrastructures et du matériel, nous sommes désormais à la pointe et sommes équipés de technologies (comme l’arrivée prochaine d’un cyclotron) qui nous permettent de pousser plus loin encore la recherche. Pour le personnel, cela facilite les échanges et améliore la qualité des soins et des relations. Et puis, avec les études en cours, les patients bénéficient aussi de nouvelles molécules. Tout cela contribue au développement de la recherche. Enfin, l’accent a été mis aussi sur la facilité d’accès à l’hôpital, que ce soit en termes de mobilité ou d’amélioration des démarches administratives. "
Quelle est votre plus grande satisfaction?
"Avoir mis l’humain au centre du projet, qui a été construit avec cette volonté-là: humaniser au maximum la prise en charge et que cela se traduise tant dans les pratiques de soins que dans l’environnement. Aujourd’hui, grâce à l’ICAB, l’accompagnement des patients est plus personnalisé, c’est une aide précieuse dans le parcours difficile qu’ils traversent. Dans une démarche d’amélioration continue, nous sommes très attentifs aux retours des patients, de leurs proches et du personnel: ceux-ci sont très positifs et cela contribue à donner du sens à l’engagement quotidien des équipes!"
Source: Interview avec Marc De Paoli, 24 juillet
«C’est une renaissance pour nous! Notre maison de repos a retrouvé une image positive et dynamique»
Audrey Nguyen
Directrice de la maison de repos
LUXEMBOURG
En quoi les travaux de la maison de repos étaient-ils nécessaires?
"La maison de repos, qui date de la fin des années 70, avait à la base un agrément pour 88 lits. Le bâtiment et les infrastructures étaient devenus vétustes et n’étaient plus aux normes: il était donc devenu nécessaire de rénover et aussi d’agrandir, tant pour répondre à la demande que pour des questions de rentabilité. Les travaux ont permis de créer 120 chambres ainsi que 2 chambres «courts-séjours» pour des personnes en revalidation."
Cela vous a permis de mettre en place des choses qui n’existaient pas avant?
"Complètement. Comme la création d’une unité de 15 lits pour des personnes désorientées (ayant des troubles cognitifs et qui ont besoin d’une présence 24h/24) ou la création de 4 espaces communs que les résidents s’approprient en les décorant eux-mêmes. Des équipements techniques renforcent aussi la qualité de l’encadrement (comme un système de tablette dans chaque chambre qui les relie à l’équipe soignante). Outre le personnel supplémentaire, on a aussi renforcé l’équipe d’animation et le staff d’auxiliaires de vie. On a pu engager une assistante sociale – il n’y en avait pas avant - qui joue un rôle essentiel et qui répond à un besoin réel. On peut aussi impliquer davantage les familles pour participer à la vie de la maison de repos, on organise des activités, des excursions… Bref la qualité de vie pour les résidents et de travail pour le personnel a complètement changé."
Quel est l’aspect qui vous rend fière?
"Cela a totalement redessiné notre image! C’est une renaissance pour nous. Ce n’est pas un mouroir, une maison de repos! Et ce n’est pas qu’un lieu de soins, c’est un lieu de vie et tout cela a permis d’apporter de la convivialité, une ambiance familiale, une nouvelle dynamique. C’est accueillant, les résidents se sentent bien, on a de la demande pour des chambres (et une liste d’attente), de nombreuses demandes de stagiaires ou de personnes qui postulent… L’image que l’on renvoie a changé. Cela nous donne envie de lancer de nouveaux projets, notamment pour que les résidents deviennent vraiment acteurs de la maison de repos en s’y impliquant davantage."
Source: Interview avec Audrey Nguyen, 25 juillet 2024
«En réglant un problème social, on règle aussi un problème d’accueil et de requalification de tout un quartier»
Philippe Dechamps
Conseiller au CPAS de Walcourt
NAMUR
Quelle est l’origine de ce projet?
"Il faut savoir que la ville de Walcourt est «coupée en deux» par un ancien site historiquement important car lié aux activités industrielles de la ville à l’époque mais devenu depuis une énorme friche industrielle. Le CPAS a pu racheter ce site, l’a assaini et a développé un projet afin d’y implanter une crèche et des logements d’utilité publique (sociaux). Un projet ambitieux qui nous tenait à cœur car la crèche existante devenait bien trop vétuste et qu’il y avait un manque criant de logements publics."
Cela répondait donc à une réelle demande?
"Complètement. L’entité de Walcourt ne comptait que 10 logements sociaux pour 18.000 habitants, vous imaginez! Le manque était énorme car ici, les loyers sont relativement élevés et l’accès au logement est vraiment compliqué pour de nombreuses familles… La demande de places en crèches est tout aussi forte. Je suis donc soulagé qu’après quelques années et de nombreuses péripéties, ce projet puisse enfin se concrétiser puisque ça y est, nous en sommes aux fondations et tout devrait être terminé en janvier 2026."
De quoi êtes-vous fier avec ce projet?
"De pouvoir donner accès au logement à des gens qui en ont réellement besoin et aussi de pouvoir par la même occasion, régler un problème urbanistique en réhabilitant cette friche industrielle. Cela va rendre à la commune sa cohérence, réconcilier la partie haute (plus «bourgeoise») et la partie basse (plus «ouvrière»), être un vrai trait d’union entre les deux parties. Et cela, d’autant plus qu’il est prévu de construire aussi une passerelle vers le parc communal, de créer une petite place de village et un parking mais aussi d’établir des connexions avec le Centre culturel pour organiser des activités… Bref, en réglant un problème social, on règle aussi un problème d’accueil et de requalification de tout un quartier. Je me suis battu pour ce projet et je suis heureux d’être arrivé au bout."
Source: Interview avec Philippe Dechamps, 7 août 2024
«Pour moi, le point fondamental, c’est la qualité par la pluridisciplinarité, mettre tout le monde sur le même lieu.»
Gauthier Saelens
Directeur général
HAINAUT
En quoi consiste le projet?
"Nous sommes en train de réunir nos 5 sites hospitaliers sur un seul site, « Les Viviers », un ancien site minier de 17 hectares. Ce nouveau centre regroupera la quasi-totalité de nos activités hospitalières. Ce sera le plus grand hôpital wallon en site unique qui détiendra en un seul lieu le plus grand nombre d’agréments différents: centre de procréation assistée, centre des grands brûlés, clinique du sein, clinique de la mémoire… Nous avons aussi énormément travaillé sur l’aspect rationalisation de la consommation d’énergie pour avoir des infrastructures plus respectueuses de l’environnement."
Pourquoi cette évolution était-elle nécessaire?
"Principalement pour améliorer la qualité de la prise en charge. Nous avions 5 sites hospitaliers qui ne répondaient plus tout à fait au standard de confort ni à l’évolution de la médecine. Par ailleurs, la dispersion de nos forces nous posait un certain nombre de difficultés pratico-pratiques. Mettre toutes les spécialités ensemble dans un même lieu était devenu essentiel."
"De plus, nos bâtiments étaient trop énergivores. Nous sommes conscients qu’il y a une corrélation entre l’environnement et la santé et qu’il y a une obligation, au minimum morale, à prendre en compte tous les aspects de durabilité."
Qu'est-ce qui était important pour vous?
"La grande amélioration des infrastructures et du confort. Confort pour les patients, mais aussi pour les membres du personnel. Un personnel qui se sent bien dans son milieu de travail, c’est essentiel. La touche en plus, c’est le site. On a beaucoup travaillé sur les espaces autour de l’hôpital et dans les cours intérieures. Il y a énormément de lumière naturelle et de verdure, ce qui va aussi participer à une certaine sérénité pour les patients et les familles. On a été attentif à créer un espace de qualité qui doit aussi jouer sur la manière dont on ressent les lieux et qui peut déjà amener un peu d’apaisement."
Source: Interview avec Gauthier Saelens, 22 août 2024
«C’est important de s’adapter aux besoins de nos ainés. Il ne faut pas l’oublier: ici, c’est leur maison»
Ludovic Dewez, Directeur du Vignoble et
Ruben Rodriguez, gestionnaire de projets
BRABANT WALLON
Quel était l’objectif de ce projet?
"C’est un chantier de grande envergure au centre d’un vaste plan d’investissement sur le campus senior du Vignoble. Il a d’abord commencé avec la transformation de l’ancien siège administratif du CPAS en une résidence-services de 15 appartements, un poste médical de garde pour la population et une consultation ONE. Maintenant, nous sommes dans la phase de grosse rénovation de la maison de repos avec la construction de 18 nouvelles chambres modernes, la réalisation d'espaces communautaires supplémentaires ainsi que l’extension du centre de jour de 5 nouvelles places (15 pour les soins de jour et 5 pour l'accueil de jour)."
Que vous apporteront ces changements?
"Une multitude de choses plus en phase avec la réalité d’aujourd’hui et les nouveaux besoins de nos résidents: la TV digitale dans chaque chambre, de nouveaux équipements techniques, un nouveau data center, une nouvelle organisation du travail plus efficace, un mieux-être du personnel, la création de petites unités pour les résidents plus dépendants, de nouveaux espaces communautaires de vie et d’échanges, une nouvelle cafétéria qui créera une dynamique positive et permettra d’accueillir les familles en toute convivialité… Les changements seront nombreux et impacteront tout le monde de façon positive."
Ce qui vous rend le plus fier?
"Ce projet Campus apportera un plus à la collectivité brainoise. Il répondra aux attentes des gens et à la volonté d’offrir les meilleurs services. Au-delà de cela, tout ce qu’on met en place créera une nouvelle dynamique, rajeunira la maison et apportera un mieux-être à chacun ici. On est là pour nos résidents, pour les familles, pour le personnel et on ne veut oublier personne au bord du chemin. C’est important de s’adapter aux besoins de nos aînés, de leur accorder du temps, de ne plus être dans l’urgence. Et ces changements contribueront à améliorer leur moral, leur quotidien, la qualité de la relation et du temps qu’on peut passer avec chacun d’entre eux. Car avant tout, il ne faut pas l’oublier: ici, c’est leur maison."
Source: Interview avec Ludovic Dewez et Ruben Rodriguez, 30 juillet 2024
«On a enfin redonné de la vie à cet hôpital. Désormais on y entre différemment»
Daniel Rodaro, Chief Building Officer et
Quentin De Coninck, CFO Clinique Saint-Jean
BRUXELLES
Quelle était votre volonté à travers ce projet?
"La clinique Saint-Jean est implantée au centre-ville de Bruxelles et elle a des siècles d’histoire. Mais le bâtiment était totalement vieillissant et il était urgent de rénover ses infrastructures et de moderniser ses services les plus anciens. L’autre ambition était de rassembler toute l’activité et les unités sur un seul site (Botanique) car nous avons aussi trois autres implantations décentrées. Une grande partie de ces travaux gigantesques, entamés en 2020 et qui seront achevés en 2025, est invisible pour les patients car elle concerne la logistique, l’accessibilité, l’électricité, la toiture, le chauffage… mais en termes techniques, cela en fait pourtant désormais l’un des hôpitaux les plus sécurisés et modernes du pays. Il était plus que temps."
Cela vous a permis également de développer de nouveaux services?
"Tout à fait. La mise en place d’une nouvelle polyclinique équipée de bureaux lumineux et dignes de ce nom pour accueillir les patients. On est aussi en train de développer un centre de la fertilité avec un centre de reproduction (insémination ovocytaire, fécondation in vitro), une activité qu’on ne faisait pas avant et qui est née grâce à ces travaux. Nous avons aussi rénové le bloc d’accouchement, désormais ultra moderne, et équipé de nouvelles chambres, ce qui nous a permis de mettre en place des accompagnements personnalisés, comme par exemple les chambres Kangourou en néonatalogie: elles permettent aux parents de dormir sur place et d’être avec leur bébé hospitalisé. C’est un vrai plus par rapport à avant et ça change tout pour les parents. Dans l’aile psychiatrique, nous avons aussi pu créer une unité d’accompagnement pour les mamans qui éprouvent des difficultés relationnelles avec leur bébé. C’est complètement novateur."
Ce qui vous rend le plus fier aujourd’hui ?
"Tout cela a donné un accès de modernité, de peps et de convivialité à une clinique qui paraissait à l’abandon. Dans un centre-ville en pleine mouvance, il fallait un hôpital digne de ce nom, qui retrouve ses lettres de noblesse. Aujourd’hui, la fréquentation a augmenté, les réactions des patients et du personnel sont très positives, nous attirons de nouveaux médecins… autant d’éléments qui vont nous permettre de répondre au défi qui nous anime (car une partie de notre patientèle est aussi socio-économiquement fragilisée) : être inclusif et pouvoir offrir une qualité de soins identique et optimale à chaque patient."
Source: Interview avec Daniel Rodaro et Quentin De Coninck, 24 juillet
«Nous voulons que nos résidents se sentent chez eux, au cœur de Zaventem, près de leur famille et de leurs amis.»
Yves Liekens
directeur
BRABANT FLAMAND
Qu'avez-vous réalisé?
"Grâce au financement, nous avons pu déménager notre centre de jour dans le site où se trouve notre centre de séjour et de soins. Nous avons également construit quatre nouveaux logements assistés et investi dans une cuisine entièrement équipée. Nous créons ainsi un seul site central, où les résidents peuvent compter sur les meilleurs soins, un soutien et des animations."
Pourquoi était-ce nécessaire?
"Grâce au déménagement du centre de jour, nous arrivons à mieux intégrer l’offre. Nous avons également pu installer une nouvelle cuisine équipée, dédiée à tous nos centres. Auparavant, nous dépendions de fournisseurs externes pour les repas, que nous réchauffions alors chez nous. Maintenant, nous préparons nous-mêmes les repas chauds et nous répondons mieux aux besoins de nos résidents."
Quelle est votre vision derrière ce projet?
"Nous voulons que nos résidents se sentent vraiment chez eux. Ils sont ici chez eux et c’est nous qui venons travailler chez eux. Cette impression d’être à la maison est notamment renforcée par l’offre de repas qui tient compte de leurs souhaits. La situation de notre centre est également importante, au cœur de Zaventem. Les résidents restent dans la communauté où ils ont toujours habité et continuent à voir des gens."
Source: Interview avec Yves Liekens, 31 juillet 2024
«Qui dit collaborateurs satisfaits, dit meilleurs soins pour les patients»
Sarah Degryse
Directeur Facility Management, AZ Oostende
FLANDRE OCCIDENTALE
Qu'avez-vous réalisé?
"D’une part, nous avons augmenté les capacités de notre service d'urgence avec 22 places supplémentaires. Nous pouvons ainsi accueillir plus de patients et, surtout, les aider plus rapidement et efficacement.
D’autre part, nous avons investi dans une nouvelle cleanroom au sein de la pharmacie de notre hôpital, où plus de 10.000 préparations oncologiques ont été réalisées l'an dernier. Cette cleanroom nous permet également de collaborer avec d'autres hôpitaux."
Pourquoi était-ce nécessaire?
"De manière générale, la population d’Ostende est plus vulnérable et plus âgée que celle du reste de la Flandre. Aux urgences, nous accueillons chaque année plus de 31.000 patients, et ce chiffre ne cesse d'augmenter. Nous devions donc augmenter nos capacités, non seulement aux urgences, mais aussi dans la cleanroom. Nous disposons ainsi de plus d’espace pour les préparations de médicaments spécifiques."
Qu'est-ce qui était important pour vous?
"Une bonne infrastructure est indispensable pour fournir des soins de qualité. Et, dans ce cadre, nous nous basons toujours sur les besoins de nos collaborateurs. Nous veillons à ce qu'ils puissent travailler plus facilement et plus efficacement, à les soulager. Car, qui dit collaborateurs satisfaits, dit meilleurs soins pour les patients. Grâce à l’augmentation de l’échelle et à la sous-spécialisation, nous devenons en outre un employeur plus attractif. Nous pouvons proposer plus de disciplines, attirer de nouveaux collaborateurs et aider encore plus de patients de manière ciblée."
Source: Interview avec Sarah Degryse, 19 août 2024
«Nous voulons redonner envie aux enseignants et aux élèves, et améliorer la qualité de l’enseignement.»
Esbjorn Fiers
Directeur du LAB Sint-Niklaas
FLANDRE ORIENTALE
Qu'avez-vous réalisé?
"Avec le financement de Belfius, nous avons pu réaliser notre école LAB indépendante à Sint-Niklaas. Un immeuble parfaitement adapté aux besoins de notre modèle d’enseignement spécifique. Il est donc un peu différent d’une école classique: outre les salles de classe habituelles, nous prévoyons des espaces ouverts que nous pouvons aménager de façon flexible. Les élèves peuvent y travailler en toute autonomie et à leur rythme."
Quelle était la vision derrière ce projet?
"Nous voulons donner une nouvelle impulsion à l’enseignement, pour que les élèves aient plus envie d'apprendre, et que les enseignants retrouvent leur motivation à donner cours. D'une part, nous nous basons sur un modèle pédagogique articulé autour de 3 piliers: la théorie, l’expérience et la connaissance personnelle. Seul un bon équilibre des trois permet de développer la connaissance. D'autre part, nous misons sur des équipes autonomes d’enseignants et un leadership partagé. En organisant notre école autrement et en intensifiant la collaboration, nous arrivons à mieux relever les défis."
En quoi contribuez-vous à une amélioration de l’enseignement en Flandre?
"Notre objectif ultime est de faire évoluer l’enseignement en Flandre et de l’adapter à notre époque. C’est plus facile de l’extérieur, en tant qu’école indépendante. Nous espérons que notre exemple inspirera d'autres écoles et qu'une transition plus large sera ainsi possible, afin qu’après leurs études secondaires, les jeunes soient bien formés, motivés, indépendants et trouvent leur voie."
Source: Interview avec Esbjorn Fiers, 1er août 2024
‘Une solution originale qui permettra aux étudiants de s’épanouir au cœur de la ville»
Veerle Hendrickx
Directrice de la Haute École Charlemagne, Anvers
ANVERS
Quelle est la particularité de ce projet?
"Pour nos étudiants en Management et IT, nous cherchions un site au cœur de la ville. Bon nombre de nos étudiants ont en effet déjà lancé un projet entrepreneurial. Nous voulions dès lors stimuler ces talents et leur offrir toutes les chances de réussite. Mais ce n’est pas évident - loin de là! - de trouver un immeuble abordable dans le centre-ville. Jusqu’à ce que nous vienne cette idée: collaborer avec un développeur de projet afin que notre haute école puisse occuper une superficie à un meilleur prix dans un lieu privilégié de la ville. ‘La haute école à la rencontre d'un centre commercial’, une solution originale dont je suis très fière."
Que peuvent attendre les étudiants?
En résumé, un lieu d'apprentissage innovant et inspirant où étudiants, collaborateurs et professionnels de terrain peuvent s’instruire et travailler ensemble. Nous avons bien réfléchi au type d’enseignement que nous voulions prodiguer et cette vision transparaît également dans le bâtiment. Des espaces appropriés sont ainsi prévus pour des formes de travail actives, comme le travail par projet, les collaborations concrètes avec le monde des entreprises, les start-up...’
Ce projet contribue-t-il à une amélioration de la société?
"Je pense que oui! Grâce à l’utilisation de l’espace au-dessus des magasins et à notre intégration dans le tissu urbain, nous contribuons à la dynamique de la ville. Les étudiants, ainsi que les adultes des cours du soir, suivent leurs formations chez nous entre 8 et 22 heures. De ce fait, le quartier reste vivant, longtemps après l’heure de fermeture des magasins. Notre engagement pour une société viable se marque également dans d'autres domaines. Non seulement notre campus se situe au cœur de la ville et se distingue par sa durabilité et sa mobilité verte, mais nous prévoyons aussi un grand parking pour vélos, avec une partie réservée pour les habitants du quartier. Notre nouveau campus n’aura d'ailleurs pas besoin d'énergie fossile grâce aux panneaux solaires, aux pompes à chaleur, à la récupération thermique et aux jardins sur les toitures. Je me réjouis d'y emménager le 1er septembre 2026."
Source: Interview avec Veerle Hendrickx, 8 août 2024
«Réunir les jeunes et les plus âgés contribue à une société plus inclusive»
Dirk Vroonen
Directeur de la vzw Welzijnscampus Gerkenberg, Bree
LIMBOURG
En quoi votre asbl contribue-t-elle à une société plus bienveillante?
"Nous sommes une véritable asbl. Nous n’avons dès lors pas d'actionnaires, pas de chasse au profit. Nous investissons toutes les ressources directement dans le développement de soins qualitatifs et conviviaux sur mesure pour les seniors. C’est notre raison d’être."
Comment réalisez-vous cela?
"De différentes façons. Nous misons sur un personnel suffisant, un bénévolat solide... Nous optons aussi de plus en plus souvent pour le ‘trialogue’, une concertation à trois: le résident, la famille et les collaborateurs. Un résident veut manger à un autre moment? Dans sa chambre? Avec sa famille? Nous examinons chaque demande et y apportons des solutions personnalisées. En octobre 2024, nous démarrons la construction de 2 petites unités de logement pouvant accueillir 20 nouveaux résidents chacune. Il va de soi que les résidents donneront leur avis pour l'aménagement de ce nouveau centre de séjour et de soins."
De quel aspect du projet êtes-vous le plus fier?
"Nous avons réalisé la première partie du projet en 2022, avec le bureau d’architecture archipelago. Cette aile a été construite de façon à ce qu’il y ait une fenêtre entre la cafétéria et la crèche voisine. L’interaction entre les enfants et les personnes âgées est belle à voir. Nous remarquons que des résidents atteints de démence sénile, avec qui il y a peu de contacts possibles, s’égaient à la fenêtre. Notre terrasse et la plaine de jeux extérieure des enfants sont aussi attenantes. En réunissant de la sorte les plus âgés et les plus jeunes, nous contribuons à une société plus inclusive."
Source: Interview avec Dirk Vroonen, 18 juillet 2024
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