Iris Di Meo et Maarten Geens. 2 banquiers, 2 agences, 1 même passion: se donner chaque jour à 150% pour accompagner les professions médicales, tant au niveau de leurs affaires professionnelles que privées. Nous les avons rencontrés lors d’une interview croisée.
«Notre objectif est de développer une relation durable qui suit l’évolution de chaque médecin, dentiste…», explique Iris Di Meo, gérante de la SComm Belfius Brussels North et responsable de marché Business Banking, «Une relation de confiance, personnalisée, qui dure tout au long de leur vie, et qui les accompagne dans tous les domaines: leur société, leurs assurances, leur(s) crédit(s) hypothécaire(s), les comptes des enfants, les investissements…»
Maarten Geens, Business Banker dans la zone Leuven-Duffel, est tout aussi enthousiaste: «Nos services sur mesure s’adressent à tout le secteur médical: le médecin généraliste, le médecin spécialiste - en association ou en milieu hospitalier - , le pharmacien, l’infirmier, le psychologue, le dentiste, le kiné… mais également les professionnels du paramédical. Cela va du jeune qui se lance au médecin qui souhaite arrêter ses activités ou qui est déjà pensionné.
La satisfaction du client: le meilleur commercial
"«Nous ne voulons pas séduire le client uniquement au début de notre relation. Nous souhaitons construire une vraie relation de confiance à long terme!», poursuit Iris. «Et cette vision plait à un nombre de plus en plus grand de professionnels! Désormais, ce sont nos meilleurs commerciaux. Au départ, je faisais pas mal de prospection, maintenant ce n’est plus vraiment nécessaire. Grâce à la qualité de nos services, les nouveaux clients arrivent tout seuls chez nous!
Il en va de même pour Maarten: «Aujourd’hui, la réputation de notre agence dans le secteur médical est telle que les médecins d’un peu partout de Belgique s’adressent tout naturellement à nous! Le bouche à oreille fonctionne super bien dans ce milieu, ainsi que les contacts que nous avons développés au fil des années avec de nombreux bureaux comptables spécialisés.»
Une bonne connaissance du secteur médical
Le secteur médical a-t-il des attentes spécifiques? «Maison, famille, loisirs…, les attentes de base sont les mêmes que pour les autres entrepreneurs», affirme Iris Di Meo. Par contre, «au niveau des investissements professionnels, tout va dépendre du type de médecin. Celui qui se lance de manière indépendante aura besoin de matériel assez coûteux.
Par exemple, un dentiste qui veut investir dans l’aménagement de son cabinet aura bien souvent besoin d’un crédit de 150.000 à 200.000 euros pour démarrer. Un pharmacien qui veut reprendre une officine de 200.000 à 800.000 euros… Bien sûr, ce ne sera pas le cas pour le médecin qui travaille en milieu hospitalier et qui ne doit pas investir.»
Le banquier qui accepte l’évolution progressive des rentrées financières
Pour Maarten, «la grande différence avec les autres entrepreneurs et indépendants, c’est que la plupart des métiers liés à la santé connaissent une évolution salariale spécifique et une grande sécurité emploi. Quand on commence comme dentiste ou généraliste, on se retrouve parfois des semaines avec zéro patient. Cependant, on sait que cela va changer au fil du temps et que l’on va se constituer une belle patientèle… Le médecin souhaite donc travailler avec un banquier qui comprend ce phénomène typique à son secteur. La plupart du temps, nous travaillons en étroite collaboration avec son comptable pour avoir des précisions sur le bilan ou sur son plan financier. »
«Ce qui est aussi important, c’est que ses investissements professionnels ne l’empêchent pas de développer ses projets privés», rajoute Iris. «Certains médecins vont donc avoir un besoin d’un suivi pour se lancer, mais veulent également très vite la maison de leur rêve sans avoir directement le revenu qui va avec, mais qui sera acquis dans plusieurs années… C’est pourquoi Belfius a créé le crédit modulaire».