Aujourd’hui, la mobilité se repense de fond en comble. À tel point que nous réévaluons même la nécessité de nos déplacements. Quand ils s’avèrent indispensables, nous voulons en optimiser les impacts écologiques et financiers, sans oublier leur confort et leur efficacité. Avec ce changement des mentalités et les urgences environnementales qui le motivent, de nouvelles solutions voient le jour, plus flexibles, plus durables, plus faciles. En un mot: plus intelligentes.
Une évolution
Le monde bouge. C’est dans sa nature. De tout temps, son développement économique, culturel et technologique a été conditionné par sa capacité à véhiculer ses idées, ses productions et même ses acteurs d’un point à un autre. Si ce fut longtemps avec une facture écologique très lourde, nous recourons aujourd’hui à de nouvelles sources d’énergie plus propres. Et vis-à-vis des moyens de transport, nous donnons davantage priorité à l’utilisation plutôt qu’à la propriété: véhicules partagés, transports en commun, leasing de voiture ou de vélo... Et si possible en les combinant les uns avec les autres pour un maximum d’écologie, d’économie et d’efficacité.
Ce n’est pas seulement tendance, c’est surtout une nécessité
Parce qu’il y a urgence. Si l’on veut protéger la planète, il faut agir maintenant. Cela commence par des gestes simples, à la portée de tous. Et les consciences se mobilisent dans ce sens. Ce faisant, les gens redécouvrent les multiples vertus du vélo, de la marche, des transports partagés. D’ailleurs, les mesures prises par les pouvoirs publics les y incitent: limitation de la vitesse dans les centres-villes d’où les véhicules les plus polluants sont écartés, mise en place d’infrastructures alternatives... Et, de fait, dans les villes et leur banlieue, la voiture prend de moins en moins d’importance. D’ailleurs, pour beaucoup de jeunes, le permis de conduire est devenu accessoire. La voiture n’est donc plus incontournable.
Le moteur thermique en désamour
Le respect de l’environnement, les coûts directs et indirects liés à la voiture, la pandémie et le télétravail qu’elle a imposé… tous ces facteurs ont sérieusement entamé l’hégémonie de l’auto. Rien que pour l’année 2020, les ventes de voitures à moteur thermique ont chuté de 25%. À ceci s’ajoutent les impératifs climatiques qui visent une diminution drastique des émissions de CO2, ou encore la naissance de start-ups spécialisées dans les prestations de mobilité, offrant une vaste gamme de services comme la proposition d’itinéraires optimisés, la recharge électrique, des solutions partagées et multimodales.