Notre pays regorge de start-ups dans le domaine des sciences du vivant. Un signe qui ne trompe pas? Le nombre croissant de parcs scientifiques et d’incubateurs dédiés à leur accueil: le Tech Lane à Gand, le BioPark à Charleroi, la BioVille à Hasselt… et prochainement le futur Quantum Biospace à Wavre! Cela démontre que les secteurs, tant public que privé, croient dans le potentiel de la biotechnologie.

Une discipline porteuse?


Oui, assurément! La biotechnologie englobe de très nombreux métiers: la recherche pharmacologique, le diagnostic moléculaire, les équipements scientifiques (scanners, séquenceurs d’ADN…), et bien d’autres encore.


En évolution constante, ce secteur devrait également être stimulé par les innovations d’autres spécialités. Pensez ici à la Deep Tech, qui englobe l'intelligence artificielle, les algorithmes, la digitalisation de tous les processus de développement, de production, de chaîne d'approvisionnement ainsi que la nano-électronique...


Ce potentiel croisé de la santé et de la technologie ouvre de nombreuses portes et crée beaucoup d’attentes.


Un investissement risqué?


Oui, tout investissement en actions comporte un certain degré de risque. Dans le domaine de la biotechnologie, le risque est principalement associé à la prise de participation dans des sociétés relativement jeunes qui ne génèrent pas encore de revenus réguliers, et dont l’évolution est fortement influencée par les résultats des tests cliniques de leurs produits. Si l'entreprise parvient à réussir toutes les étapes de développement et à commercialiser son produit avec succès, l’investissement prend alors tout son sens. Par conséquent, il est important de bien examiner les projets des sociétés et de diversifier son portefeuille.


D’ailleurs, ces géants de la pharma suivent de près les résultats des sociétés plus jeunes à fort potentiel: le nombre d’acquisitions dans le secteur de la santé est considérable, et parfois, les surcotes sont significatives. Par exemple, en 2020, Gilead Sciences a racheté la société Immunomedics avec une offre à +108% par rapport au cours de Bourse. Plus récemment, Novartis a fait offre sur MorphoSys AG avec une surcote de +61%.


Autre élément à prendre en compte: le fait que le secteur des soins de santé est défensif et moins sensible aux cycles des marchés économiques.


Des résultats boursiers encourageants?


Dans ce microcosme bouillonnant, la patience paie. Sur 10 ans1, alors que l’indice boursier mondial MSCI AC World a généré un rendement annuel de 9.21%, l’indice mondial des soins de santé MSCI World Health Care a affiché une rendement de 10,09% et l’indice MSCI G7 Biotech a enregistré une performance de 10.14%.

Comment sélectionner les entreprises prometteuses?


Candriam, notre partenaire en gestion d’actifs, suit le secteur des soins de santé depuis plus de 20 ans et a acquis au fil des années une expertise reconnue dans la sélection et le suivi d’entreprises présentant des possibilités de haut rendement.


Les entreprises se retrouvant dans les portefeuilles de Candriam sont ainsi sélectionnées sur la base de critères financiers et surtout sur des éléments spécifiques au domaine: quels sont les résultats des essais cliniques, à quel stade d’évolution se trouve le produit ou la technologie en développement, le coût du département recherche & développement est-il bien adapté aux attentes, quelle est la situation de la propriété intellectuelle et quelles sont les possibilités de débouchés...?


Leur sélection s’effectue également sur une analyse extra-financière afin de mieux appréhender les risques et les opportunités liés aux critères ESG (Environnemental, Social & Gouvernance). Les détails de cette sélection sont expliqués dans la documentation d’accompagnement des fonds. Elle repose donc sur des convictions très fortes.


Comment investir?


Avant de vous lancer dans des investissements dans les soins de santé ou la biotechnologie, il est important de prendre en compte votre goût du risque et votre horizon d'investissement. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre site web ou à contacter votre conseiller financier.



1Source: Refinitiv au 06/02/2024




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