Bien que nous ne soyons pas encore débarrassés du Covid-19 et de ses variants, nous sommes convaincus que l’économie commencera à reprendre du poil de la bête plus tard cette année. À partir de l’été, la plupart des pays lèveront progressivement les limitations. Et nous prévoyons que la majeure partie des consommateurs délieront les cordons de leur bourse. Quels secteurs en profiteront le plus?

Les secteurs cycliques


Les secteurs dits cycliques prospéreront lorsque l’économie sortira de l’ornière. Les entreprises cycliques sont des entreprises qui sont plus sensibles au climat économique. L’on pense au secteur de l’automobile, des loisirs, des produits de luxe… Lorsque l’économie patine, les consommateurs diffèrent ce type d’achat, ce qui conduit le chiffre d’affaires de ces entreprises à diminuer plus que celui d’autres entreprises "plus défensives", comme celles du secteur pharmaceutique ou de l’alimentation, par exemple. Sans oublier que les confinements les ont touchées plus durement encore.


L’industrie


Au cours de la seconde vague de contaminations, les entreprises industrielles sont restées ouvertes, et leur préjudice est donc globalement resté limité. Tant aux États-Unis qu’en Europe, les autorités injectent massivement de l’argent pour investir dans les énergies renouvelables, l’infrastructure, les transports, la rénovation des bâtiments, etc. L’industrie profitera donc de la réalisation des projets d’énergie solaire et éolienne et du démarrage de l’hydrogène propre en Europe. Et la politique européenne en faveur de transports durables est une aubaine pour le secteur de la logistique. En effet, l’Union européenne veut notamment installer un million de bornes de chargement pour véhicules électriques d’ici 2024.

Les matières premières


Le prix du pétrole est très sensible à l’économie. Il s’est dès lors effondré lorsque le monde a été confiné en mars 2020. Il s’est ensuite complètement redressé à la suite de la baisse de l’offre et de l’espoir que la vaccination stimulera la reprise de la demande. Le prix d’un baril de pétrole brut Brent a même récemment atteint son niveau le plus élevé en 14 mois: 68 dollars.

Le prix de l’argent et d’autres métaux industriels augmentera sans doute aussi. L’argent est également utilisé dans des industries comme l’électronique et les panneaux solaires et la demande augmentera à mesure que la pandémie sera sous contrôle et que l’économie mondiale se redressera.


Une épargne importante


Beaucoup de gens ont épargné davantage depuis le début de la pandémie. Par précaution ou par nécessité – beaucoup de magasins sont restés fermés. Dans la zone euro, en moyenne, l’épargne a doublé en mars-avril de l’an dernier par rapport à l’année précédente. Actuellement, le volume d’épargne est toujours plus élevé qu’au début 2020. Toute cette épargne cherchera à être consommée à partir de l’été. Les excellentes performances de l’économie pendant l’été 2020 lorsque les mesures de confinement ont été levées nous avaient déjà laissé entrevoir le dynamisme de l’économie dès que la crainte du virus passait à l’arrière-plan. Ce sont sans doute les actions cycliques qui en profiteront le plus, puisqu’un peu plus d’entreprises cycliques sont cotées sur les bourses britannique et européennes qu’aux États-Unis. Cela explique aussi notre légère préférence pour les entreprises européennes. Les actions européennes peuvent représenter 40 à maximum 45% d’un portefeuille d’actions bien diversifié.


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Ce document, rédigé et publié par Belfius Banque, donne la vision de Belfius Banque sur les marchés financiers. Il ne contient pas de conseil en investissement personnalisé, pas de recommandation d’investissement, ni de recherche indépendante en matière d’investissement. Si vous êtes à la recherche de conseils en investissement personnalisés, vous pouvez vous adresser à votre conseiller financier qui se fera un plaisir d’examiner avec vous les effets éventuels de cette vision sur votre portefeuille d’investissements personnel. Les chiffres mentionnés sont des instantanés et sont susceptibles d’évoluer.