Qu'hérite un enfant dans le cadre d'une famille recomposée ?

Tous les enfants sont égaux devant la loi. Les enfants issus de relations précédentes sont généralement traités sur un même pied d’égalité, au même titre que les enfants naturels reconnus par le défunt.

Les enfants d’une relation antérieure ne peuvent prétendre à la succession de leur beau-père ou belle-mère. Les enfants naturels n’héritent pas du partenaire du parent qui les a reconnus. Ce ne sont pas des héritiers légaux, ils n’héritent donc pas automatiquement.

En revanche, les beaux-enfants (les enfants du conjoint ou cohabitant légal du défunt ou en Flandre, les enfants du cohabitant de fait, si certaines conditions sont respectées) peuvent, parfois à certaines conditions, bénéficier de droits de succession préférentiels. Si leur beau-père ou belle-mère les avantage par testament, les tarifs relatifs aux parents en ligne directe peuvent trouver à s’appliquer à leur part de l’héritage.


En cas d’adoption, la loi établit une distinction entre :
  • L'enfant qui a fait l’objet d’une adoption plénière : il rompt tous les liens avec sa famille naturelle et ne peut donc plus hériter de cette famille. Dans la famille adoptive, l'enfant bénéficie des mêmes droits qu’un enfant légitime. Il peut non seulement hériter de ses parents adoptifs, mais également des parents de ceux-ci.
  • L’enfant qui a fait l’objet d’une adoption simple : il ne rompt pas les liens avec sa famille naturelle et y conserve ses droits successoraux. Par ailleurs, l’enfant hérite également de la/des personne(s) qui l’a/ont adopté, mais pas des parents de ceux-ci. Attention : l’adoption simple ne permet pas toujours de pouvoir prétendre, en droits de succession, aux tarifs favorables de la ligne directe !